Masquerade-Breach.Com
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C’est dans un cliquetis de clefs qu’apparait la silhouette frigorifiée d’Allison, à la porte de son appartement. Une fois entrée, elle s’empressa de refermer la porte, comme si ce faisant elle allait empêcher le froid d’entrer par les murs en cartons et les cadres de fenêtres mal isolés. Tout en se massant frénétiquement les cuisses, pauvre surface exposée toute la journée à la morsure du froid, elle s’empressa de se dévêtir et de sauter dans la douche. Le jet irrégulier de l’eau semblait, comme à chaque fois, réussir à la soulager de cette impression de saleté qui la prenait aux tripes et à laquelle elle s’efforçait de ne pas trop penser à chaque fois qu’elle exerçait ses…talents.
«Ugh.» Elle avait beau s’être habituée à l’acte mais la fierté de la jeune prostituée n’en cessait d’en prendre des coups malgré tout. Elle ferma les yeux, laissant l’eau cascader le long de son corps transi par le froid, tentant de se convaincre que l’eau ferreuse venant des tuyaux pourris du bloc n’était pas aussi froide, que le chauffe-eau ne faisait pas encore défaut. Pour dire vrai, l’eau glaciale ne la dérangeais pas, ce moment lui appartenait et lui était précieux. Chaque jour c’était pendant ce court laps de temps qu’elle se débarrassait du revers de la main des bassesses commises durant le jour pour reprendre foi en elle-même. La jeune anglaise, autrefois si noble et pure se réappropriait son corps à la fin de la journée, après l’avoir vendue à d’autres, elle se rappelait que tout cela n’était que temporaire. De ses mains pâles et douces, elle frottait chaque parcelle de sa peau, même celles marquées par l’encre dans un effort de se purifier de la saleté physique et émotionnelle qui s’y collait. Chaque jour c’était un combat, chaque jour, sa patience et sa volonté menaçait de s’effriter mais elle tenait bon.
Après avoir éteint le flot de l’eau, posant un pied mouillé hors du tapis de douche et sur le parquet dont la température reflétait enfin son état d’esprit, Allison s’empressa de s’habiller des vêtements les plus chauds qu’elle eut et qui furent encore propres, essuyant ses cheveux rouges dans une serviette et sortant de la salle de bain. Son regard fut néanmoins attiré par une lueur brillant dans le microscopique vestibule lui tenant lieu de salon.
Sur la petite table à café dont la surface vitrée portait marques de plusieurs déversements, un petit ordinateur portable trônait parmi les bouteilles vides et les cartons de pizzas. C’était un très vieux modèle qu’elle avait achetée à rabais, presque non-fonctionnel et qui prenait des heures à charger une page web des plus simples, mais au moins c’était une fenêtre vers la toile. L’écran carré émettait une lueur livide qui illuminait le mur opposé, faisant ressortir de manière écœurante les tâches et le besoin de peinture. La belle rouquine émit un grognement sonore en s’approchant, elle se rappelait maintenant s’être endormie devant l’appareil la veille et cela voulait dire que s’il était encore en marche, sa facture d’électricité serait particulièrement mortelle le mois prochain.
En s’étendant de tout son long sur le canapé délavé, elle tira à elle l’appareil qui émit un grognement sonore de mécontentement. Sa curiosité lui revint lorsque la surface lumineuse de l’écran lui rappela ses activités de la veille. Sur la page s’affichait une interface plutôt simple, dans le style milieu des années quatre-vingt-dix, avec des couleurs sombres et un design minimal. C’était un forum de discussion très obscur qu’elle avait enregistrée comme favoris car elle savait bien ne jamais pouvoir se souvenir des péripéties l’ayant conduite jusque-là. En fixant les caractères blancs se détachant sur le fond noir de la page, un tourbillon d’émotions l’assaillit.
En fait, la jolie péripatéticienne avait achetée cet ordinateur dans un seul but, trouver des réponses à ses questions. Elle avait vécu une histoire incroyable au cours des dernières années, une histoire qui l’avait autant définie qu’elle ne l’avait détruite. Une histoire ne faisant aucun sens. Elle était tombée sous le charme d’une créature autant charmante que maléfique, une créature inhumaine que l’on pourrait facilement associer aux vampires des légendes. Elle avait vue et prise part à des atrocités qui définissent la raison et cette créature qu’elle ne daignait pas appeler son maître, pour qui elle aurait fait n’importe quoi, l’avait changée elle aussi en quelque chose de plus qu’humain. Oh, comment douloureuse était le souvenir de sa soif intarissable, de sa sauvagerie à peine contenue, de sa servitude qui, bien que maintenant révoltante, lui paraissait si naturelle à l’époque. Ne serait-ce que de ramener ces souvenirs à la surface provoquait en elle des tremblements de rage et, à son plus grand désarroi, de curiosité malsaine, presque maladive. Elle avait subi les pires sévices physiques dont le fouet, la strangulation et la mutilation parfois auto-infligée. Mais ironiquement, le nectar maléfique pour qui elle s’était retrouvée à faire n’importe quoi et qui coulait dans ses veines eut l’amabilité de préserver sa chair de cicatrices, cachant à jamais l’existence de tels sévices.
Ce qu’Allison avait vécue était si intense, si irréel, qu’elle se devait de savoir… Elle savait qu’il n’était pas seul de son espèce, elle en avait rencontrée quelques-uns qui malgré leurs différences partageaient cet aspect prédateur et cette fascination morbide pour le sang. C’est ainsi qu’il y a quelques semaines de cela, la jeune rouquine s’était mise à éplucher le web à la recherche de témoignages qui pourraient confirmer que ce cauchemar qu’elle a traversé n’était pas le fruit de son imagination, qu’elle n’était pas cinglée. Jusqu’alors, ses recherches se révélèrent infructueuses, sa méthode de recherche par lecture ne semblant pas au point. Elle était tombée à maintes reprises sur des simples communautés de jeux de rôles en ligne ou bien des gens désillusionnés se prenant pour des princes de la nuit mais sans qu’aucun de leurs discours ne concorde avec ce qu’elle tenait pour sûr.
C’est pourquoi la veille, elle s’était lancée, après avoir trouvé certains sites, elle s’y inscrivit sous différents pseudonymes masculins comme féminins, histoire de garder une certaine marge de sécurité. Sur l’un d’eux, un forum assez sombre ou l’on y discutait différentes anomalies psychologiques relatives à la consommation de sang, elle s’était simplement étalée sur sa relation complexe de besoin, de colère et cette sensation d’avoir une bête enfouie dans sa poitrine qui étaient affamée pour le sang d’autrui, faute de «mieux». Elle espérait que sa description puisse attirer certaines âmes ayant traversés des épreuves similaires et emplies des mêmes doutes et questionnements. Sur un autre site, et c’était sur celui-là qu’elle s’était endormie la veille, elle avait pris un grand risque voilé. L’adresse semblait très obscure mais tout de même très visitée, ce qui en soit était une bonne chose pour elle. On y discutait de théories de conspirations diverses et elle avait jugée ce terrain comme fertile à ce qu’elle y sèmerait.
Elle s’y inscrivit sous le pseudonyme d’E. Renfield, une ingénieuse combinaison de la première lettre de son deuxième prénom «Elizabeth» et du nom de famille du serviteur sous l’emprise de Dracula dans le roman du même nom avec lequel elle se trouvait de terrifiantes similarités. Elle avait beaucoup réfléchit à son petit texte avant de le publier en ligne, jugeant du danger, constamment en train de le reformuler par précaution, si bien que vers la fin la version finale était un texte d’environ 500 mots qui se voulait une mise en réflexion assez large sur l’existence de créatures surnaturelles vampiriques, un peu comme une confession de peurs d’enfant qui espère être démentie, seulement c’était tout le contraire. Elle s’efforça d’y inclure discrètement tous les mots qu’elle avait pu agripper au passage dans les conversations de son ancien maître-amant, tels les mystérieux mots «Camarilla», «Toreador», «Ancillae», «Mascarade», les terminologies dépassées ou incongrues semblant pourtant avoir un sens on ne peut plus réel et différent tels «Anciens», «Prince», «Troupeau». Certains termes dont elle ne connaissait pas le sens, elle les inclut simplement en mots-clés à la fin de l’article, pour qu’une recherche de ses termes ramène entre autres à ce texte.
Elle ne se souvenait plus très bien de la fin de sa soirée mais il semblerait bien qu’elle ait réussie à publier ce court appât à discussion avant de perdre conscience. Elle le relit rapidement et en fut satisfaite, elle ne pouvait trop révéler de ce qu’elle ne comprenait pas ou ne savais pas elle-même et le ton plutôt craintif et hypothétique de son texte lui assurait d’avoir une certaine marge de manœuvre pour passer comme un article innocent parmi tous les autres textes assassins ou écrits par des illuminés.
En relisant une deuxième fois son œuvre, Allison ne put s’empêcher de pianoter avec impatience sur la surface vitrée de la table à café, se disant qu’elle n’aurait sûrement pas de réponse et qu’elle devrait essayer un autre endroit, en appuyant machinalement sur la touche F5 pour rafraîchir la page. Quelle ne fut pas sa surprise quand un avertissement sonore et un clignotement pâle dans son écran lui indiqua l’ouverture soudaine d’une fenêtre de clavardage soudaine.
Après la surprise, l’espoir l’envahit.
«Ugh.» Elle avait beau s’être habituée à l’acte mais la fierté de la jeune prostituée n’en cessait d’en prendre des coups malgré tout. Elle ferma les yeux, laissant l’eau cascader le long de son corps transi par le froid, tentant de se convaincre que l’eau ferreuse venant des tuyaux pourris du bloc n’était pas aussi froide, que le chauffe-eau ne faisait pas encore défaut. Pour dire vrai, l’eau glaciale ne la dérangeais pas, ce moment lui appartenait et lui était précieux. Chaque jour c’était pendant ce court laps de temps qu’elle se débarrassait du revers de la main des bassesses commises durant le jour pour reprendre foi en elle-même. La jeune anglaise, autrefois si noble et pure se réappropriait son corps à la fin de la journée, après l’avoir vendue à d’autres, elle se rappelait que tout cela n’était que temporaire. De ses mains pâles et douces, elle frottait chaque parcelle de sa peau, même celles marquées par l’encre dans un effort de se purifier de la saleté physique et émotionnelle qui s’y collait. Chaque jour c’était un combat, chaque jour, sa patience et sa volonté menaçait de s’effriter mais elle tenait bon.
Après avoir éteint le flot de l’eau, posant un pied mouillé hors du tapis de douche et sur le parquet dont la température reflétait enfin son état d’esprit, Allison s’empressa de s’habiller des vêtements les plus chauds qu’elle eut et qui furent encore propres, essuyant ses cheveux rouges dans une serviette et sortant de la salle de bain. Son regard fut néanmoins attiré par une lueur brillant dans le microscopique vestibule lui tenant lieu de salon.
Sur la petite table à café dont la surface vitrée portait marques de plusieurs déversements, un petit ordinateur portable trônait parmi les bouteilles vides et les cartons de pizzas. C’était un très vieux modèle qu’elle avait achetée à rabais, presque non-fonctionnel et qui prenait des heures à charger une page web des plus simples, mais au moins c’était une fenêtre vers la toile. L’écran carré émettait une lueur livide qui illuminait le mur opposé, faisant ressortir de manière écœurante les tâches et le besoin de peinture. La belle rouquine émit un grognement sonore en s’approchant, elle se rappelait maintenant s’être endormie devant l’appareil la veille et cela voulait dire que s’il était encore en marche, sa facture d’électricité serait particulièrement mortelle le mois prochain.
En s’étendant de tout son long sur le canapé délavé, elle tira à elle l’appareil qui émit un grognement sonore de mécontentement. Sa curiosité lui revint lorsque la surface lumineuse de l’écran lui rappela ses activités de la veille. Sur la page s’affichait une interface plutôt simple, dans le style milieu des années quatre-vingt-dix, avec des couleurs sombres et un design minimal. C’était un forum de discussion très obscur qu’elle avait enregistrée comme favoris car elle savait bien ne jamais pouvoir se souvenir des péripéties l’ayant conduite jusque-là. En fixant les caractères blancs se détachant sur le fond noir de la page, un tourbillon d’émotions l’assaillit.
En fait, la jolie péripatéticienne avait achetée cet ordinateur dans un seul but, trouver des réponses à ses questions. Elle avait vécu une histoire incroyable au cours des dernières années, une histoire qui l’avait autant définie qu’elle ne l’avait détruite. Une histoire ne faisant aucun sens. Elle était tombée sous le charme d’une créature autant charmante que maléfique, une créature inhumaine que l’on pourrait facilement associer aux vampires des légendes. Elle avait vue et prise part à des atrocités qui définissent la raison et cette créature qu’elle ne daignait pas appeler son maître, pour qui elle aurait fait n’importe quoi, l’avait changée elle aussi en quelque chose de plus qu’humain. Oh, comment douloureuse était le souvenir de sa soif intarissable, de sa sauvagerie à peine contenue, de sa servitude qui, bien que maintenant révoltante, lui paraissait si naturelle à l’époque. Ne serait-ce que de ramener ces souvenirs à la surface provoquait en elle des tremblements de rage et, à son plus grand désarroi, de curiosité malsaine, presque maladive. Elle avait subi les pires sévices physiques dont le fouet, la strangulation et la mutilation parfois auto-infligée. Mais ironiquement, le nectar maléfique pour qui elle s’était retrouvée à faire n’importe quoi et qui coulait dans ses veines eut l’amabilité de préserver sa chair de cicatrices, cachant à jamais l’existence de tels sévices.
Ce qu’Allison avait vécue était si intense, si irréel, qu’elle se devait de savoir… Elle savait qu’il n’était pas seul de son espèce, elle en avait rencontrée quelques-uns qui malgré leurs différences partageaient cet aspect prédateur et cette fascination morbide pour le sang. C’est ainsi qu’il y a quelques semaines de cela, la jeune rouquine s’était mise à éplucher le web à la recherche de témoignages qui pourraient confirmer que ce cauchemar qu’elle a traversé n’était pas le fruit de son imagination, qu’elle n’était pas cinglée. Jusqu’alors, ses recherches se révélèrent infructueuses, sa méthode de recherche par lecture ne semblant pas au point. Elle était tombée à maintes reprises sur des simples communautés de jeux de rôles en ligne ou bien des gens désillusionnés se prenant pour des princes de la nuit mais sans qu’aucun de leurs discours ne concorde avec ce qu’elle tenait pour sûr.
C’est pourquoi la veille, elle s’était lancée, après avoir trouvé certains sites, elle s’y inscrivit sous différents pseudonymes masculins comme féminins, histoire de garder une certaine marge de sécurité. Sur l’un d’eux, un forum assez sombre ou l’on y discutait différentes anomalies psychologiques relatives à la consommation de sang, elle s’était simplement étalée sur sa relation complexe de besoin, de colère et cette sensation d’avoir une bête enfouie dans sa poitrine qui étaient affamée pour le sang d’autrui, faute de «mieux». Elle espérait que sa description puisse attirer certaines âmes ayant traversés des épreuves similaires et emplies des mêmes doutes et questionnements. Sur un autre site, et c’était sur celui-là qu’elle s’était endormie la veille, elle avait pris un grand risque voilé. L’adresse semblait très obscure mais tout de même très visitée, ce qui en soit était une bonne chose pour elle. On y discutait de théories de conspirations diverses et elle avait jugée ce terrain comme fertile à ce qu’elle y sèmerait.
Elle s’y inscrivit sous le pseudonyme d’E. Renfield, une ingénieuse combinaison de la première lettre de son deuxième prénom «Elizabeth» et du nom de famille du serviteur sous l’emprise de Dracula dans le roman du même nom avec lequel elle se trouvait de terrifiantes similarités. Elle avait beaucoup réfléchit à son petit texte avant de le publier en ligne, jugeant du danger, constamment en train de le reformuler par précaution, si bien que vers la fin la version finale était un texte d’environ 500 mots qui se voulait une mise en réflexion assez large sur l’existence de créatures surnaturelles vampiriques, un peu comme une confession de peurs d’enfant qui espère être démentie, seulement c’était tout le contraire. Elle s’efforça d’y inclure discrètement tous les mots qu’elle avait pu agripper au passage dans les conversations de son ancien maître-amant, tels les mystérieux mots «Camarilla», «Toreador», «Ancillae», «Mascarade», les terminologies dépassées ou incongrues semblant pourtant avoir un sens on ne peut plus réel et différent tels «Anciens», «Prince», «Troupeau». Certains termes dont elle ne connaissait pas le sens, elle les inclut simplement en mots-clés à la fin de l’article, pour qu’une recherche de ses termes ramène entre autres à ce texte.
Elle ne se souvenait plus très bien de la fin de sa soirée mais il semblerait bien qu’elle ait réussie à publier ce court appât à discussion avant de perdre conscience. Elle le relit rapidement et en fut satisfaite, elle ne pouvait trop révéler de ce qu’elle ne comprenait pas ou ne savais pas elle-même et le ton plutôt craintif et hypothétique de son texte lui assurait d’avoir une certaine marge de manœuvre pour passer comme un article innocent parmi tous les autres textes assassins ou écrits par des illuminés.
En relisant une deuxième fois son œuvre, Allison ne put s’empêcher de pianoter avec impatience sur la surface vitrée de la table à café, se disant qu’elle n’aurait sûrement pas de réponse et qu’elle devrait essayer un autre endroit, en appuyant machinalement sur la touche F5 pour rafraîchir la page. Quelle ne fut pas sa surprise quand un avertissement sonore et un clignotement pâle dans son écran lui indiqua l’ouverture soudaine d’une fenêtre de clavardage soudaine.
Après la surprise, l’espoir l’envahit.
Allison Crawford- Innocence
- Messages : 74
Bloods : 122
Date d'inscription : 07/08/2014
Re: Masquerade-Breach.Com
Elle vient de finir une grosse pièce sur le dos d'un client assidu, il avait eu le coup de foudre pour son style et était venu pour différents tatouages avant d'aborder « la pièce », celle dont il rêvait depuis un moment. Elle n'est pas mécontente de son travail et il doit revenir le lendemain soir pour qu'elle prenne une photo de son œuvre.
A la différences des autres tatoueurs qui reproduisent parfois en série des dessins en ajoutant des modifications pour respecter le côté unique de chaque tatouage, elle refuse de reproduire des dessins qu'elle a déjà fait et tous les tatoueurs connaissant sa griffe refusent de reproduire ses dessins. Non par jalousie mais par respect, il était extrêmement difficile de reproduire sa technique dont elle ne partagea pas du tout le secret, c'est sa griffe. Son client a l'assurance que personne ne le copiera, de plus l'imagination débordante d'Evangeline permet plein de motifs variés.
Son âge et sa vie lui a permis de voir et de dessiner bien des choses, elle a emmagasiné dans sa mémoire antique tout ce qu'elle a vu et rêvé. Cauchemars comme rêves magnifiques, ils sont couchés sur ses carnets de dessins. Les plus anciens sont gardés dans un coffre fort camouflé et du dernier cri. Ses économies étaient largement suffisantes pour son confort, mais elle aime continuer à travailler son art encore et encore et de nos jours on peut en vivre si on se débrouille bien.
Elle salue une dernière fois l'homme puis referme doucement la porte avant de le verrouiller et d'éteindre le néon de la devanture. Ses horaires ne paraissent pas étrange dans la ville qui ne dort jamais, chose qui arrange la femme aux cheveux roses. Elle range son matériel et nettoie ses instruments, elle jette ses aiguilles usagées et met à jour le carnet de l'inventaire. Ceci permet à ses associés humains d'être à jour le lendemain matin et à leur tour ils notent après chaque client le nombre de matériel jetable utilisé et les encres à renouveler éventuellement.
Son travail terminé, Evangeline quitte son refuge pour rejoindre son refuge en moto, le dessin de sa dernière œuvre flottant encore dans son esprit. Elle regrette de ne pouvoir animer les tatouages de ses clients humains, ce serait risquer une enquête sur sa personne et un bris de mascarade.
* Dommage ! C'est tellement beau. *
Et surtout ça peut les rendre fous, détail qui plait à la belle tatoueuse. Étant souvent en contact avec les humains, elle ne peut se permettre de posséder un tatouage animé à son plus grand regret. Cependant, comme elle a la capacité d'effacer une marque de l'esprit, il lui arrive parfois de jouer avec un dessin sur son corps puis de l'effacer.
Arrivée chez elle après avoir garé sa moto, équivalent moderne des chevaux d'autrefois, elle s'enferme dans son loft et vérifie la sécurité de son refuge. Satisfaite, elle met de la musique et se met à danser sur un rythme endiablé. Elle avait besoin de se défouler après plusieurs heures penchée sur un corps suintant des perles de sang qu'elle devait essuyer au lieu de les goûter avec gourmandise comme elle aurait pu le faire si elle était dominée par sa nature profonde.
Elle ondule et se déhanche vers son dressing tout en chantant les paroles de la chanson qui passait dans son lecteur de musique dans la partie salon. Le grand loft comprend un coin atelier où elle peut s'adonner à la peinture, au dessin, à l'infographie et surfer sur internet sur son ordinateur de bureau.
Le loft est décoré en noir et Fushia pour la partie salon et chambre, la salle de bain a une couleur différente, violet et gris mais la faïence et les luminaires sont blancs. Cette pièce est reposante, plus relaxante et sophistiquée, les appliques aux abats-jours noirs diffusent une lumière plus douce propice à la relaxation. C'est même la seule pièce sobre du loft, le reste n'est que profusion de folie, d'originalité, de couleurs dont le rose et le noir domine.
Evangeline ouvre son dressing et parcours ses vêtements, elle repère une robe courte qui lui descend à mi cuisse dont le squelette d'un crâne dessiné est imprimé sur le devant, blanc/gris sur fond noir, le motif imprimé fait presque la moitié du t-shirt. Elle l'enfile allègrement avec un leggings noir imitation cuir puis retourne dans le salon pour s'affaler sur le divan en forme de crapaud. Entièrement noir et de cuir matelassé pour la partie où elle s'allonge, ce divan est accompagné de deux fauteuils noirs en forme de pieuvre. La table basse de forme rectangulaire noire est éclairée par une ligne de néon rose fuchsia sur les côtés du plateau d'une largeur de un centimètres.
Sur cette table se trouve un ordinateur portable qui devait avoir un an ou deux, presque neuf mais Evangeline est rodée sur son utilisation et s'en sert pour ses loisirs ou son travail lorsqu'il ne lui est pas nécessaire d'utiliser les logiciels d'infographie. Elle le prend sur ses genoux et lance la machine qu'elle a pris plaisir à customiser exceptionnellement d'une laque bleue lagon et de quelques motifs oniriques qu'elle a peint sur la coque avant de recouvrir le tout d'une fine couche de résine transparente.
Elle surfe sur divers forums et sites, elle s'amuse de la fantaisie des humains qui imaginent moult choses sur les créatures fantastiques, pour la plupart fausse. Elle cherche ceux qui ont vraiment rencontré ses pairs, pas la camarilla mais les marginaux, le sabbat ou les anarchistes, ceux qui sont les plus versés dans le bris de mascarade. Rares sont ceux qui survivent et demeurent humains. Ce sont ceux-là qui l'intéressent, perchés sur le fil de la folie, prêts à basculer d'une pichenette ou d'une poussée bien ferme.
Personnellement, elle a le goût de les inciter à sauter d'eux-même. Tout un art qui nécessite du doigté et de savoir faire. Elle fait la moue en lisant les posts et topics divers qu'elle lit en diagonale. La plupart n'ont eu que la théorie ou les rumeurs pour étayer leurs propos. Aucun intérêt. Soudain son doigt ralentit sur le touch pad.
« Ah, intéressant ! »
Elle lit attentivement la publication, les mots...les formulations... tout indiquait que la personne avait rencontré des créatures de la nuit. A moins que ce ne soit juste un mordu de Bram Stoker. Cependant il utilisait des mots qui ne se trouvaient pas dans le roman. Elle pianota sur le clavier pour taper une réponse, elle secoua la tête pour dégager ses longues mèches de cheveux roses et continua à pianoter. Le doigt en suspens au dessus de la touche entrée, elle se relit attentivement, sourit et enfonce la touche.
*Cher E.Renfield,
entre les cauchemars d'enfant et la réalité il y a une frontière infime. Qui sait quel est le cauchemar onirique et irrationnel et le cauchemar réel refoulé ? Entre souvenirs et rêves, la distinction est parfois difficile, surtout lorsqu'on n'arrive pas à y croire. Certains livres ou certains films peuvent nous influencer, mais est-ce réellement de la fiction ? Ou des tours que notre esprit nous joue ?
Quand on sait... Personne ne nous croit à moins de l'avoir également vu. Le monde est peuplé de Saint Thomas, seriez-vous une Cassandre ?*
Elle pose son ordinateur et s'allonge pensivement sur le divan, fixant le lustre suspendu au dessus du coin salon, elle suit les courbes de l'orbe rose entourée de tentacules en céramique qui lui sert de lustre. Régulièrement, elle appuie sur refresh à l'aide de sa souris tactile et regarde l'écran tout en étant bercée par la musique qui s'était faite plus douce. Soudain, une fenêtre d'alerte apparait à son dernier rafraîchissement de la page. Elle se redresse et clique sur le lien, curieuse de voir si le serviteur de Dracula avait répondu.
Et oui, elle connait ses classiques, même les moins classiques. Quand elle a envie de rire un peu, il lui suffit de prendre un de ses romans. Le dernier en date qui l'avait fait mourir de rire, façon de parler, était la série Twilight. D'ailleurs, elle avait été obligée de sortir de la salle de cinéma lorsqu'elle avait vu le film pour cacher les larmes de sang qui menaçaient de couler.
Par jeu, elle avait pris le pseudo d'Alice Carroll, un combo entre l'auteur d'Alice au pays des Merveilles et l'Alice de Twilight qui lui plaisait assez dans le roman, elle avait des traits communs dans sa façon d'être. C'était indéfinissable mais elle lui avait plu en somme. Sauf qu'à sa place elle aurait incité Jasper à franchir le pas.
*Connards de Végétariens!*
Enfin, elle se demandait si on pouvait les désigner ainsi, mais un caïnite qui fait que bouffer des animaux, c'est un caïnite qui ne s'assume pas. Enfin, seulement s'il y allait de sa survie, en derniers recours elle ferait ainsi. Mais à New York, il fallait vraiment être tombé très bas pour se rabattre sur des rats!
A la différences des autres tatoueurs qui reproduisent parfois en série des dessins en ajoutant des modifications pour respecter le côté unique de chaque tatouage, elle refuse de reproduire des dessins qu'elle a déjà fait et tous les tatoueurs connaissant sa griffe refusent de reproduire ses dessins. Non par jalousie mais par respect, il était extrêmement difficile de reproduire sa technique dont elle ne partagea pas du tout le secret, c'est sa griffe. Son client a l'assurance que personne ne le copiera, de plus l'imagination débordante d'Evangeline permet plein de motifs variés.
Son âge et sa vie lui a permis de voir et de dessiner bien des choses, elle a emmagasiné dans sa mémoire antique tout ce qu'elle a vu et rêvé. Cauchemars comme rêves magnifiques, ils sont couchés sur ses carnets de dessins. Les plus anciens sont gardés dans un coffre fort camouflé et du dernier cri. Ses économies étaient largement suffisantes pour son confort, mais elle aime continuer à travailler son art encore et encore et de nos jours on peut en vivre si on se débrouille bien.
Elle salue une dernière fois l'homme puis referme doucement la porte avant de le verrouiller et d'éteindre le néon de la devanture. Ses horaires ne paraissent pas étrange dans la ville qui ne dort jamais, chose qui arrange la femme aux cheveux roses. Elle range son matériel et nettoie ses instruments, elle jette ses aiguilles usagées et met à jour le carnet de l'inventaire. Ceci permet à ses associés humains d'être à jour le lendemain matin et à leur tour ils notent après chaque client le nombre de matériel jetable utilisé et les encres à renouveler éventuellement.
Son travail terminé, Evangeline quitte son refuge pour rejoindre son refuge en moto, le dessin de sa dernière œuvre flottant encore dans son esprit. Elle regrette de ne pouvoir animer les tatouages de ses clients humains, ce serait risquer une enquête sur sa personne et un bris de mascarade.
* Dommage ! C'est tellement beau. *
Et surtout ça peut les rendre fous, détail qui plait à la belle tatoueuse. Étant souvent en contact avec les humains, elle ne peut se permettre de posséder un tatouage animé à son plus grand regret. Cependant, comme elle a la capacité d'effacer une marque de l'esprit, il lui arrive parfois de jouer avec un dessin sur son corps puis de l'effacer.
Arrivée chez elle après avoir garé sa moto, équivalent moderne des chevaux d'autrefois, elle s'enferme dans son loft et vérifie la sécurité de son refuge. Satisfaite, elle met de la musique et se met à danser sur un rythme endiablé. Elle avait besoin de se défouler après plusieurs heures penchée sur un corps suintant des perles de sang qu'elle devait essuyer au lieu de les goûter avec gourmandise comme elle aurait pu le faire si elle était dominée par sa nature profonde.
Elle ondule et se déhanche vers son dressing tout en chantant les paroles de la chanson qui passait dans son lecteur de musique dans la partie salon. Le grand loft comprend un coin atelier où elle peut s'adonner à la peinture, au dessin, à l'infographie et surfer sur internet sur son ordinateur de bureau.
Le loft est décoré en noir et Fushia pour la partie salon et chambre, la salle de bain a une couleur différente, violet et gris mais la faïence et les luminaires sont blancs. Cette pièce est reposante, plus relaxante et sophistiquée, les appliques aux abats-jours noirs diffusent une lumière plus douce propice à la relaxation. C'est même la seule pièce sobre du loft, le reste n'est que profusion de folie, d'originalité, de couleurs dont le rose et le noir domine.
Evangeline ouvre son dressing et parcours ses vêtements, elle repère une robe courte qui lui descend à mi cuisse dont le squelette d'un crâne dessiné est imprimé sur le devant, blanc/gris sur fond noir, le motif imprimé fait presque la moitié du t-shirt. Elle l'enfile allègrement avec un leggings noir imitation cuir puis retourne dans le salon pour s'affaler sur le divan en forme de crapaud. Entièrement noir et de cuir matelassé pour la partie où elle s'allonge, ce divan est accompagné de deux fauteuils noirs en forme de pieuvre. La table basse de forme rectangulaire noire est éclairée par une ligne de néon rose fuchsia sur les côtés du plateau d'une largeur de un centimètres.
Sur cette table se trouve un ordinateur portable qui devait avoir un an ou deux, presque neuf mais Evangeline est rodée sur son utilisation et s'en sert pour ses loisirs ou son travail lorsqu'il ne lui est pas nécessaire d'utiliser les logiciels d'infographie. Elle le prend sur ses genoux et lance la machine qu'elle a pris plaisir à customiser exceptionnellement d'une laque bleue lagon et de quelques motifs oniriques qu'elle a peint sur la coque avant de recouvrir le tout d'une fine couche de résine transparente.
Elle surfe sur divers forums et sites, elle s'amuse de la fantaisie des humains qui imaginent moult choses sur les créatures fantastiques, pour la plupart fausse. Elle cherche ceux qui ont vraiment rencontré ses pairs, pas la camarilla mais les marginaux, le sabbat ou les anarchistes, ceux qui sont les plus versés dans le bris de mascarade. Rares sont ceux qui survivent et demeurent humains. Ce sont ceux-là qui l'intéressent, perchés sur le fil de la folie, prêts à basculer d'une pichenette ou d'une poussée bien ferme.
Personnellement, elle a le goût de les inciter à sauter d'eux-même. Tout un art qui nécessite du doigté et de savoir faire. Elle fait la moue en lisant les posts et topics divers qu'elle lit en diagonale. La plupart n'ont eu que la théorie ou les rumeurs pour étayer leurs propos. Aucun intérêt. Soudain son doigt ralentit sur le touch pad.
« Ah, intéressant ! »
Elle lit attentivement la publication, les mots...les formulations... tout indiquait que la personne avait rencontré des créatures de la nuit. A moins que ce ne soit juste un mordu de Bram Stoker. Cependant il utilisait des mots qui ne se trouvaient pas dans le roman. Elle pianota sur le clavier pour taper une réponse, elle secoua la tête pour dégager ses longues mèches de cheveux roses et continua à pianoter. Le doigt en suspens au dessus de la touche entrée, elle se relit attentivement, sourit et enfonce la touche.
*Cher E.Renfield,
entre les cauchemars d'enfant et la réalité il y a une frontière infime. Qui sait quel est le cauchemar onirique et irrationnel et le cauchemar réel refoulé ? Entre souvenirs et rêves, la distinction est parfois difficile, surtout lorsqu'on n'arrive pas à y croire. Certains livres ou certains films peuvent nous influencer, mais est-ce réellement de la fiction ? Ou des tours que notre esprit nous joue ?
Quand on sait... Personne ne nous croit à moins de l'avoir également vu. Le monde est peuplé de Saint Thomas, seriez-vous une Cassandre ?*
Elle pose son ordinateur et s'allonge pensivement sur le divan, fixant le lustre suspendu au dessus du coin salon, elle suit les courbes de l'orbe rose entourée de tentacules en céramique qui lui sert de lustre. Régulièrement, elle appuie sur refresh à l'aide de sa souris tactile et regarde l'écran tout en étant bercée par la musique qui s'était faite plus douce. Soudain, une fenêtre d'alerte apparait à son dernier rafraîchissement de la page. Elle se redresse et clique sur le lien, curieuse de voir si le serviteur de Dracula avait répondu.
Et oui, elle connait ses classiques, même les moins classiques. Quand elle a envie de rire un peu, il lui suffit de prendre un de ses romans. Le dernier en date qui l'avait fait mourir de rire, façon de parler, était la série Twilight. D'ailleurs, elle avait été obligée de sortir de la salle de cinéma lorsqu'elle avait vu le film pour cacher les larmes de sang qui menaçaient de couler.
Par jeu, elle avait pris le pseudo d'Alice Carroll, un combo entre l'auteur d'Alice au pays des Merveilles et l'Alice de Twilight qui lui plaisait assez dans le roman, elle avait des traits communs dans sa façon d'être. C'était indéfinissable mais elle lui avait plu en somme. Sauf qu'à sa place elle aurait incité Jasper à franchir le pas.
*Connards de Végétariens!*
Enfin, elle se demandait si on pouvait les désigner ainsi, mais un caïnite qui fait que bouffer des animaux, c'est un caïnite qui ne s'assume pas. Enfin, seulement s'il y allait de sa survie, en derniers recours elle ferait ainsi. Mais à New York, il fallait vraiment être tombé très bas pour se rabattre sur des rats!
Evangeline Rose Langevin- Vampire
- Citation : Ceux qui pensent que l'orange est le nouveau rose sont fous!
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