New York by Night
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jeremiah drysdale.

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Message par Jeremiah Drysdale Ven 21 Mar - 12:49


JEREMIAH DRYSDALE
† Hunter †



[ psalms 104:4 - who maketh his angels spirits; his ministers a flaming fire ]


jeremiah drysdale. Lien1_zpsd347ae75

[ daomu ]


Info' personnelles
¦ Nom ¦ drysdale
¦ Prénom ¦ jeremiah
¦ Âge ¦ 19
¦ Sexe ¦ masculin
¦ Orientation ¦ hétérosexuelle
¦ Région ¦ bronx
¦ Résumé rapide du personnage ¦  
Junkie, fanatique, asocial, tout simplement fêlé, tous ces termes pourraient très bien s’appliquer à Jeremiah Drysdale. Lorsqu’on le connait, on se rend compte qu’il est probablement pire. Ah oui, il ne faut pas oublier une légère tendance à la pyromanie. Mieux vaut être avec lui que contre lui.


Condition physique

¦ Taille ¦ 1m81
¦ Poids ¦ 64 kg
¦ Cheveux ¦ noirs
¦ Yeux ¦ brun rougeâtre


Ce jeune homme est doté d’une peau pâle, blanche, d’une silhouette maigre, de cheveux noirs  et d’un regard sanguin. Ses cheveux tout de même courts retombent en mèches plus longues dans son visage, notamment entre ses deux yeux. Ses yeux sont d’un brun tirant vers le rouge, ces iris lui donnant encore une fois une sorte d’aura inhumaine. Il a un visage plutôt fin, avec un nez gracieux et des cils assez long, mais il n’y a rien de féminin dans son apparence malgré cela. Il fait 1m81, ce qui est dans la moyenne mais sa silhouette nerveuse lui donne pourtant l’air plus grand qu’il ne l’est, surtout que ses jambes minces sont plus longues que la moyenne. Ses épaules ne sont pas très larges, mais on peut très bien voir dans ses membres, notamment ses bras, ses muscles paraissant par les nerfs qui ressortent sur sa peau pâle. Il est passablement en forme, comme son « hobby » l’oblige, mais il n’est pas du genre à se balader torse nu pour le montrer. Il a tendance à repousser les gens, même si on ne pourrait le qualifier de laid. Il y a quelque chose dans sa démarche, son attitude, son expression toujours grave qui le rend répulsif. Cette attitude morose lui donne un air plus vieux qu'il ne l'est, une aura de malaise autour de lui, qui le rend inapprochable, sauf si on est motivé.

Pour ce qui est de son style vestimentaire, cela se résume à un mot: noir. À moins d’y être obligé, il ne porte rien d’autre que du noir uni, le plus sobre possible. Pas d’accessoire, pas de motifs, rien. Bref, pas besoin de lui parler, un seul coup d’oeil suffit pour savoir que Drysdale, l’espèce de forme sombre et menaçante dans le fond de la ruelle, est à éviter.


¦ Particularité physique ¦ quelques cicatrices, des marques de piqures sur les bras et l’intérieur des cuisses, souvent des bleus, contusions, coupures, brûlures occasionnelles


Dossier psychologique


Il n’y a qu’une chose que Jeremiah Drysdale veut faire de sa vie, et cette chose est de tuer des créatures maudites, des vampires si possible. Le reste n’est qu’accessoire. Il fera tout, mais bien tout, pour atteindre ce but. Il ne recule devant aucun sacrifice, qu’il s’agisse de sa vie ou de celle des autres, pour tuer ne serait-ce qu’une de ses cibles. Il se plonge tête première dans le danger sans regards pour la sécurité, il considère que sa vie ne vaut rien de plus que l’utilité que Dieu en fait, il ne lui sert à rien de survivre si son existence n’amène pas la fin de celles des ennemis du Christ. Il va sans dire que le jeune homme est très religieux, à outrance même. Il est obsédé par Dieu et croit qu’il est investi d’une mission céleste. Il est convaincu que tout arrive pour une raison connue seulement par le divin, ce qui le rend d’autant plus décidé et dangereux. Sa force ne réside pas dans une connaissance du combat extrême, une intelligence hors du commun, beaucoup d’expérience, une puissance sans nom, pas du tout. Son succès est dû au fait qu’il est imprévisible, complètement cinglé certains diront. Le seul obstacle à sa volonté est les injections régulières de méthadone qu’il doit s’administrer afin de ne pas ressentir le manque. Sa condition ne l’enchante pas du tout, il déteste cette substance qui lui enlève son malaise mais ne lui donne aucun trip, mais il n’a pas le choix de s’y soumettre, cela sans quoi il ne pourrait jamais faire ce qu’il fait ou même pourrait retomber dans son ancienne dépendance à l’héroïne.

Il n’apprécie pas beaucoup la compagnie d’autres personnes, d’un naturel timide, il devient très nerveux lorsque placé dans des situations sociales. Jeremiah tente de les éviter le plus possible, mais parfois il n’a pas le choix. Les gens à qui il fait confiance sont très rares, il déteste d’ailleurs travailler en équipe ou se faire dire quoi faire. Il va sans dire qu’il n’a pas d’ami, encore moins des conquêtes. La chasse aux vampires est la seule qui l’intéresse. Il ne fait pas assez confiance à qui que ce soit pour créer des liens avec quelqu’un. Cela ne veut pas dire qu’il n’a aucune émotion ou attirance, mais il tente de les réprimer le plus possible, alors qu’elles peuvent être un obstacle à sa quête divine. Cette attitude téméraire et déterminée cache pourtant une énorme fragilité. Colérique, anxieux, il lui arrive de craquer malgré sa foi inébranlable. Ces crises le laissent profondément honteux, nourrissant cette haine de lui dont il n’arrive pas à se débarrasser.


¦ Qualités(5) ¦

-tenace
-courageux (voire téméraire)
-entier
-dédié à sa cause
-déterminé
¦ Défauts(5) ¦

-colérique
-timide
-imprudent
-intégriste
-violent
¦ Aime ¦
-le bacon
-le feu
-sa mère
¦ N'aime pas ¦
-central park
-la méthadone
-les créatures surnaturelles, plu que tout


The great hunt
¦ Sorte ¦ avenger
¦ Edges (3 powers) ¦ cleave, trail, surge
¦ Arme de prédilection ¦ le feu, tout ce qui traîne autour : une batte, un pied-de-biche, une patte de chaise, un couteau de cuisine, etc.

Biographie


D’autant qu’il se souvienne, Jeremiah avait toujours été en colère. Contre quoi? Il n’aurait jamais su le dire, contre tout et rien en même temps, mais il l’avait toujours senti. On aurait pu attribuer cette rage selon tous les clichés à son père absent, sa mère débordée, ses notes scolaires médiocres, son total manque d’intégration sociale, son environnement pauvre, mais cette colère semblait dépasser tout, elle était sans but et sans nom. Si ses poings s’écrasaient sur le visage d’autres ou sur des murs, cela ne faisait aucune différence, rien ne semblait pouvoir le défouler, rien ne semblait le satisfaire. À 11 ans il cumulait déjà les vols mineurs, incendies de poubelle, vandalismes divers. La seule solution qui se présenta à lui alors était de piquer les calmants que sa mère prenait pour dormir entre ses deux emplois. Bien sûr, elle se rendait compte de l’absence momentanée de la moitié de sa dose, mais il y avait quelque chose dans les yeux de cet enfant qui lui rappelait tellement son mari, qu’ils n’avaient alors pas revu depuis des mois, qu’elle n’osait pas le confronter. De plus, le jeune Drysdale était intraitable, autant avec sa famille que le reste de son entourage. L’ingestion de ces cachets lui permettait de jouir d’un moment de paix, de grâce, où il arrêtait simplement de penser, où le malaise s’estompait enfin. Mais ce ne fut que de courte durée, de voler plus en plus de médicaments à sa mère ne pouvait étancher son besoin, il voulait quelque chose de plus puissant. Il était bien rare qu’on se lève le matin avec pour projet de devenir héroïnomane, mais Jeremiah, de file en aiguille, alors qu’il n’avait que 16 ans, s’était retrouvé complètement accro. Il était totalement conscient de ce fait, mais de trouver comment il allait se procurer son nouveau fixe était la seule motivation qui lui permettait de se lever le matin. Cela ne signifiait pourtant pas que c’était tâche facile. Sa dépendance ne lui aurait permis de garder aucun emploi, et de toute façon, il n’avait aucun intérêt envers la chose. Il empruntait, ça et là, fuyant ses créanciers, ne faisait confiance à personne. Il allait même jusqu’à voler sa propre mère, qui un jour, excédé, le confronta avec le peu d’énergie que sa vie difficile lui avait laissé. Le coup partit alors tout seul. Du revers de la main, Jeremiah frappa sa mère au visage, emporté par la rage et le manque. Alors qu’elle se relevait, la main sur le visage, elle lui jeta le dernier regard qu’ils s’échangèrent. Réalisant ce qu’il avait fait, l’adolescent se sauva… Avec le portefeuille de sa mère évidemment. Comprenant qu’il ne pourrait plus jamais remettre les pieds chez lui, il erra de banc en bancs. Mais bien vite, sa situation devint trop difficile et il dut définitivement abandonner sa ville natale, Trenton. Fuyant ses dettes et ses accusations, il fit du pouce jusqu’à New York, là où il pensait trouver une vie facile. Mais il n’en était rien. Sans le sou, sans contact, voilà qu’il était catapulté dans la grande ville anonyme. Afin de trouver quoi satisfaire sa faim et sa dépendance, il dut se remettre aux vols, parfois à l’étalage, parfois plus.

Il en était même venu à voler les églises. Il n’y avait pas de quoi faire fortune là, mais les chandeliers et autres trucs qu’il y ramassait pouvaient très bien se vendre à un ferrailleur peu orthodoxe. Il en avait repéré une petite, en décrépitude, dans le Bronx. Une cible facile, se disait-il. Il n’y aurait probablement plus rien de valeur là-dedans, mais si ça se trouvait, il pourrait être au chaud en cette nuit de février. Jeremiah allait avoir 18 ans, il était maigre et pâle à en faire peur, un oeil au beurre noir pour témoigner de ses ennuis et plus de marques de piqûres qu’il ne pouvait en compter. Un morceau de pavé lancé dans une des fenêtres non-grillagées fut suffisante pour lui permettre d’entrer dans le petit bâtiment sacré. L’air y était rempli de poussière, de toute évidence, l’endroit était abandonné. Désespéré, Jeremiah se mit à la recherche d’objets de valeur. Pas de chandeliers, pas d’instruments de messe, même pas de bible, il n’y avait rien… Ou presque. Alors qu’il cherchait à tâtons dans la noirceur, il trouva un petit relief dans le plancher près de l’autel, une planche paraissait mal fixée. Il arriva à la retirer, y trouvant une petite enveloppe. Les larmes lui vinrent presque aux yeux lorsqu’il y découvrit une liasse de billets à l’intérieur. Il n’eut pas le temps de célébrer longtemps, car une voix graveleuse résonna dans l’église vide.
-Ne pense pas que je t’ai pas vu, petit merdeux.
Jeremiah laissa échapper un juron avant de se redresser pour voir qui l’avait découvert. C’était un petit homme, presque chauve, barbe blanche, difficile d’en voir plus sans lumière, mais de toute évidence, il était vieux. Jeremiah aurait sans doute eu le dessus si ça n’avait été du fusil de chasse dans les mains du nouveau venu. Ce n’était pas le truc le plus bizarre qu’il avait vu à New York.
-Je… Je cherchais juste une planque où dormir…, balbutia-t-il en espérant qu’il ne remarque pas l’enveloppe qu’il avait fourré dans la poche ventrale de sa veste.
-Va dormir ailleurs, y’a pas de place pour les vermines de ton espèce ici, répondit le vieux sèchement.
À sa grande surprise, ce dernier lui fit signe de déguerpir de la pointe de son arme en reprenant:
-Si je te revois fouiner ici, je tire, compris?
Le jeune homme ne se le fit pas dire deux fois, opinant de la tête, il courut jusqu’à la fenêtre brisée, s’en extirpant, aux anges de ne pas s’être fait prendre. Il allait fêter. Il alla s’acheter un gros cheeseburger et toute l’héroïne qu’il pouvait se permettre, flambant toute la liasse sans payer une seule dette. Il le méritait bien. Ne pouvant attendre, il alla à la ruelle tranquille la plus près. Une fois la seringue dans le bras, il sentit que quelque chose était différent. Ce n’était pas son trip habituel, s’en était même très loin. Il sentait son coeur battre dans ses oreilles, alors qu’il se sentait se faire aspirer par le sol. Puis ce fut la nausée, la pire qu’il n’avait jamais eu. Une certitude lui parut alors claire, il allait mourrir. Il ne ressentait aucune paix face à cela, le voilà qu’il sombrait dans une panique où il ne pouvait se débattre, alors que les convulsions se faisaient de plus en plus fortes. Jeremiah Drysdale faisait une overdose avec la certitude de n’avoir jamais trouvé la raison de sa venue au monde. Cela n’aurait été qu’une course vaine dans le vide.

Il ne pensait pas rouvrir les yeux, mais c’est exactement ce qu’il fit. Il fut d’abord abasourdi par la blancheur des lieux. Alors que sa vision devenait plus claire, il comprit qu’il était à l’hôpital, le soluté dans le bras et la totale. Il comprit aussi qu’il n’était pas seul. Ne reconnaissant pas la silhouette floue assise près de son lit, il sursauta avant d’entendre une voix familière:
-Bon sang, calme toi gamin, tu t’es pas vu la tête dernièrement si la mienne te met dans cet état.
Il reconnut alors le vieil homme de l’église. Confus, ilouvrit la bouche, mais fut rapidement coupé dans son élan.
-Avant que tu me demandes n’importe quelle imbécilité, je vais t’expliquer ce qui se passe, donc essaie de rassembler les trois neurones qui te restent parce que je répéterai pas. L’argent que tu t’es pris pour te payer ton petit suicide accidentel débile, eh ben il était à moi. Alors tu m’en dois un paquet.
Sur ce, le vieil homme sortir une cigarette qu’il s’alluma à l’aide d’une allumette. Alors que Jeremiah leva timidement la main pour tenter de lui dire qu’il n’avait pas le droit de fumer ici, il fut une fois de plus vivement interrompu:
-Ça vole un vieux prêtre pourri et ça se permet de faire des leçons hein? Si j’étais toi je le fermerais.
Le jeune homme resta alors silencieux, confus de voir que ce vieil hurluberlu était en fait un prêtre. Celui-ci continua alors son topo de la situation.
-C’est peut-être moi qui t’as trouvé dans cette ruelle, mais le seul à qui tu dois le salut de ta petite vie pathétique, c’est le patron en haut. Alors t’as intérêt à en faire quelque chose d’utile, il a pas l’habitude de donner pour rien contrairement au baratin qu’on t’a conté.
Cette phrase le frappa alors droit au coeur. Ce fut comme l’épiphanie qu’il attendait depuis tout ce temps. Dieu l’avait sauvé, lui. Sa vie lui appartenait désormais. C’était comme si un poids était levé d’un coup de ses épaules, comme si toutes les énigmes s’étaient résolues. Dieu était la réponse, sous son nez depuis le début, mais il avait toujours été trop aveugle pour le voir.
-Donc pas le choix, comme tu dois me rembourser, j’ai un boulot de merde pour toi, t’as intérêt à être prêt quand je reviendrai te chercher, prêt et clean.
Il ne lui en fallu pas plus.
Les prochaines semaines furent alors bien difficiles, mais il ne pouvait pas s’en sauver. Ce fut sa foi nouvelle qui l’aida à ne pas perdre complètement la tête alors qu’il commençait les traitements à la méthadone. Ce truc était horrible. Oui, il était soulagé du manque, mais l’effet de l’héroïne n’y était plus. Jeremiah passait le temps au centre de désintoxication à lire la Bible, avec un souci maniaque. Tout semblait y avoir été écrit pour lui, il comprenait enfin. Dieu l’avait sauvé, il devait faire tout en son pouvoir pour consacrer sa vie à lui, c’était son destin que d’être son instrument. Il faisait de cela deux mois qu’il n’avait pas touché à un gramme de drogue lorsque le prêtre lui rendit visite. Le personnel de l’endroit ne recommendaient pas qu’il sorte, car les chances de rechute était encore trop grandes. Jeremiah n’en fit pas grand cas et partit avec son bienfaiteur. Il passa alors l’année avec celui-ci, habitant dans la vieille église du Bronx. Fergus, car c’était le nom de vieil original, lui expliqua alors pourquoi il avait besoin de lui. Le jeune homme qu’il était avant l’aurait envoyé paître en le traitant de fou, mais celui qu’il était maintenant bu ses paroles comme de l’eau. New York était infesté par les ennemis du Christ à ses dires, des vampires. Jeremiah en avait probablement vu des tonnes sans le savoir. Fergus chassait ces créatures, mais à son âge, il avait besoin d’aide et surtout de quelqu’un à qui transmettre ses connaissances. Pendant des mois, il l’entraîna et l’instruisit sur ce que devenir un hunter impliquait. Pendant ce temps, Jeremiah reprenait de la santé, bien que toujours sur son traitement d’injection de métahdone. Jusqu’au jour où Fergus le considéra assez prêt pour l’amener avec lui en chasse.

Ce n’était rien auquel le jeune homme était préparé. Il n’y en avait qu’un pourtant, le prêtre l’avait assuré qu’il n’y avait rien d’extraordinaire là. Mais à son âge,la main de Fergus trembla trop, il rata son tir qui ne fit qu’effleurer la bête qui fut beaucoup plus rapide. En quelques secondes, Jeremiah vit la main de leur cible traverser le ventre du vieillard pour en ressortir ensanglantée. Le reste se déroula dans le flou le plus total. C’était comme s’il ne contrôlait plus ses membres, comme si Dieu lui-même l’avait fait bouger comme un pantin. Il se saisit de la première chose qu’il avait sous la main, un morceau de brique, et fonça, hurlant. Il avait l’impression que ses mains tenant la brique prenaient feu alors qu’elles s’abattaient dans le visage du vampire. Il frappa, frappa encore plus jusqu’à le défigurer complètement, jusqu’à faire de son crâne une bouillie de chair brûlée. Alors qu’il comprit qu’il l’avait tué, il ne ressentit aucune tristesse, il était même euphorique. Il semblait enfin avoir retrouvé un trip mille fois supérieur à celui de l’héroïne. Mais cette joie fut de courte durée, alors qu’il revoyait la silhouette étendue de Fergus. Allant à son chevet, il le découvrit déjà mort, il n’aura jamais eu le temps de le remercier, de lui dire aurevoir. Il se jura alors de les venger, d’utiliser chacune des secondes de sa vie à éliminer ces êtres de la surface de la Terre. C’était pourquoi il était né, plus de doute possible. Jeremiah se laissa glisser le long du mur de la ruelle, contemplant le résultat de le soirée. Son destin lui était présenté clairement, il avait bon nombre d’autres nuits semblables à venir.

On imputa la mort de Fergus à un vol qui aurait mal tourné et on en fit pas grand cas. Le vieil homme semblait sans famille et sans amis. Au point tel où Jeremiah fut surpris par l’arrivée d’une femme à la vieille église, une notaire. Celle-ci lui apprit qu’il avait été placé à la dernière minute dans le testament du vieux, lui donnant assez d’économies pour survivre pendant un bon bout de temps par lui-même. On aurait dit qu’il avait carrément prévu de mourir ce jour-là. Si le hasard avait existé, on aurait pu dire qu’il faisait bien les choses mais il n’en était rien, Dieu était à l’origine de tout cela. Et ainsi, Jeremiah avait tous les moyens nécessaires pour lui rendre hommage, chaque jour et nuit de sa vie.


¦ Profession ¦ aucune
¦ Occupation ¦ la chasse, l’injection régulière de méthadone, les incendies criminels
¦ Résidence  ¦ chambre louée dans le bronx

Jeremiah Drysdale
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