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Au clair de la lune...[Vivianne Lambert]

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Au clair de la lune...[Vivianne Lambert] Empty Au clair de la lune...[Vivianne Lambert]

Message par Kaliska Kishi Mar 9 Déc - 2:25

Kiska et Vivianne
Au clair de la lune...



Kiska ouvrit les yeux, observant le plafond de la grotte aménagée à son goût. Elle pouvait - malgré la noirceur - voir chacun des coups de griffe qu'elle avait fait, chaque coupe de rock qu'elle avait effectué pour lui offrit un endroit bien sécuritaire, que se soit de jour que de nuit. Son regard félin glissa sur les murs, traversant les quelques rares étagères qui avaient été faites à même le rock, lui permettant d'y entreposer les peu de matériel qu'elle possédait. D'ici, elle pouvait voir les couvertures des livres de tout âge qu'elle avait amassée pour le plaisir de connaitre le monde dans lequel elle vivait. Mais la téméraire Kiska était également reconnue pour sa curiosité du monde extérieur et surtout moderne. Son regard continua son aventure, se posant sur le bureau - toujours à même le rock - où reposait quelques chandelles et un livre - encore ouvert de la vielle - sur la médecin moderne. Il y avait tellement de choses à comprendre et surtout à retenir.

Étendue sur le dos, elle ramena son attention sur le plafond, laissant cette fois-ci ses pensées vagabonder. Ses mains qui - plutôt - longeaient son corps bougèrent enfin de leurs léthargies, remontant le long de ses cuisses nues. Ses doigts caressèrent ses hanches puis son ventre, s'arrêtant sur ce dernier. Elle caressa distraitement les fines crevasses qui lui servaient de cicatrices et finalement un de ses mains s'éloigna de son corps de marbre, venant se faufiler puis glisser dans la chaude fourrure du loup qui la suivait, depuis plus d'une centaine d'années, non davantage. Elle soupire, se tournant sur le côté pour venir se plaquer contre le corps chaud de son compagnon de route. Elle enfouit son visage dans le cou de la bête, frottant ce dernier contre le pelage à l'odeur fauve puis soupire une nouvelle fois.

Ces derniers temps, elle s'ennuyait ferme.

Elle finit par tirer son corps nu de la léthargie et des fourrures qui lui servaient de lit. Elle étire son corps svelte pour allonger les jambes, se dirigeant vers le bureau de pierre. Elle attrape une boite d'amulette et en tire une, observant la tige de bois au bout rouge et la craque, laissant apparaitre la petite flamme dansante, seule lumière dans les ténèbres. Pendant un court instant, ses yeux verts son hypnotisé par la flamme dansante, puis quand elle sent la chaleur picoter le bout de ses doigts, elle se réveille, s’extirpant de se monstre en grognant pour elle-même et allume les trois chandelles qui illuminent la pièce.

Elle finit par s'éloigner vers le basin qui lui sert de bain, ou même d'abreuvoir pour les animaux les plus courageux. Elle pose le genou au sol, observa le reflet offert, brouillé pas le fin filet d'eau naturel qui s'écoule et fait le nettoyage sommaire de sa personne, retirant les odeurs de la ville moderne qui pourrait la trahir dans cette vie sauvage. Le loup vient finalement se frotter contre son dos courbé, quémandant caresse et attention. La Gangrel lui offre, visiblement heureuse de l'attention d'Amarok. Par la suite, la vampire sauvage enfile le peu de vêtements qu'elle possède, un jean noir troué aux genoux et un chandail bedaine d'un vert olive. Elle rejette sa tignasse sombre de son t-shirt, fessant cogner les billes de bois dans ses dreads.

Puis sans qu'aucun bruit ne se fasse entendre, elle tourne légèrement la tête vers l'entrée en Z étroite. Dos à cette dernière, elle observe du coin de l'œil, feignant l'indifférence et la nonchalance de la nouvelle présence. La silhouette masculine courba légèrement l'échine en sa présence, et posa finalement un regard rougeâtre sur elle. L'imposant homme s'avança encore de deux pas puis s'arrêta, tourna sa tête sauve vers le loup qui avait grogné à son intention.

- Kiska, murmure-t-il faiblement. Nous aimerions chasser sur ton territoire...

- Combien ? Murmure-t-elle dans un souffle.

- Deux... Moi et mon nouveau-né... J'aimerais que tu lui offres asile. Un endroit où elle sera en sécurité...

La Gangrel tourna la tête, un peu surprise, puis le reste de son corps suivit. Elle plongea son regard dans le sien puis comprend quand elle semble y déceler une nouvelle nuance. Elle fait qu'un signe de tête, affirmatif et laisse échapper un faible grognement à son intention. Il finit par lui tendre un paquet, mal envelopper dans un vieux cuir. À peine, l'eu-t-elle entre les doigts qu'elle sut ce que c'était. Elle glissa immédiatement les doigts sous la vielle couverture de cuir, puis hocha la tête. Il y avait peu de règles sur territoire et elle était facile à comprendre.

1- on ne chassait et ne tuait AUCUN humain sur son territoire, ceci attirait beaucoup trop l'attention.
2- on se présente et on demande la permission pour passer de quelconques façons son territoire.
3- si on voulais rester sur son territoire, on écoutait les règles déjà mise en place et on payait son droit.

Lui offrit un livre, était une des manières de payer sa taxe. Elle finit par se détourner, s'approchant d'une des étagères improviser et y glisse l'œuvre antique, elle glisse le pouce sur le côté et lit les caractères en vieux doré : œuvres principales de William Shakespeare. Le livre en question était assez épais et plusieurs signets semblaient le séparer en quinze parties. Si elle avait moindrement connu cet homme, elle aurait su, qu'elle s'était les œuvres complètes du poète.

- Tu connais les règles, fais lui comprendre...

Puis sans plus attendre, les deux quittèrent la grotte, un pour sa compagne et l'autre pour une balade nocturne, il fallait qu'elle s'assure que tout allait bien.

***

La lune était bien haute, ronde et rayonnante, offrant une toute autre apparence à le foret qui portait la rivière, mais qui pourtant illuminait cette dernière de toute beauté. L'eau ne lui avait jamais semblé aussi pure et cristalline, malgré la pollution causer par la ville. Kiska c'était installé à un des points de repère des jeunes gens, aillant reprit le feu de quelques jeunes qui c'étaient amusé beaucoup trop longtemps à l'extérieur et sous l'influence de drogue. Après les avoir ''gentiment'' chasser - plutôt avoir leur avoir offert leur plus grande peur. Elle s'était ensuite assurée d'entretenir le feu, du bois traînait tout proche, a sa porter.

Après la tournée du territoire, les discutions désagréables et les joutes de contrôles pour montrer qui étaient le chef du coin, elle avait dû tuer deux nouveau-nés qui avaient refusé de se soumettre. Elle les aurait simplement chassés avec un avertissement s'ils ne l'avaient pas attaqué, mais au fond d'elle-même, elle avait savouré les remettre à leurs places, montrant un exemple aux autres. Mais elle trouvait ceci dommage...

Parfois seulement, il fallait tout de même qu'elle protège SON territoire.

Bien installé contre un arbre couché, caché à la vue de tous, elle pouvait savourer la mélodie de la rivière et des insectes. Elle se trouvait dans l'ombre des flammes, un des points ombrageux qui lui permettait de rester presque indétectable sans regard observateur. Mais pourtant, la bête était endormie, jouissant du silence et du bien fait nature. Malgré la peur qui lui tiraillait encore un peu les entrailles, elle avait - il y a longtemps - à contrôler cette émotion qui - pour des inhabités - l'aurait fait quitter en courant, en peur totale. Il y avait eu beaucoup de patience et surtout de volonté pour arriver à un tel résulta. Mais pour le moment, elle ne pensait à rien d'autre que l'environnement qui l'entourait. À cette heure-ci, rien ne pourrait venir troubler sa quiétude.

Du moins, pensait-elle.



Dernière édition par Kaliska Kishi le Mar 27 Jan - 16:40, édité 1 fois
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Message par Vivianne Lambert Jeu 11 Déc - 16:33

Vivianne barra la porte de la dernière chambre avant d’éteindre toutes les lumières du panneau. En un instant, l’effervescence de la soirée faisait place à un silence presque inconfortable. Seul le froissement des draps d’un temps à l’autre meublait. Se retirant dans son local vitré, la jeune femme compléta le rapport du soir faisant éloge de cette soirée mouvementée. Pour une raison qu’elle ignorait, les jeunes avaient été étrangement agressifs ce soir, particulièrement turbulents. Les tempes battantes, elle ferma les yeux alors que le crayon parcourait toujours la feuille dans une valse effrénée. Ses yeux verts se relevèrent vers l’horloge qui trônait sévèrement au-dessus de la porte…déjà 11 heures… À la porte se dressait la silhouette du gardien de nuit qui attendait de prendre la relève. Vivianne finalisa son rapport et se redressa ouvrant la porte.

-Chambre 11 et 3, aucun déplacement, la soirée a été difficile, bonne nuit Marc.

Dit-elle d’une voix douce, comme si son timbre de voix à lui seule aurait pu déclencher une nouvelle tempête cataclysmique de la part de ses jeunes. Récupérant ses choses, elle se dirigea vers la sortie…en passant devant la porte 2, un visage avait pris place dans le petit espace de la vitre.

-Bonne nuit Vivianne.

La jeune femme eut un sourire compatissant et toucha la vitre à l’endroit du nez du jeune homme.

-Bonne nuit Chris allez…au lit.

Dit-elle gentiment, mais sa voix était ferme. Lentement, l’obscurité se refit reine de la fenêtre et le silence revint.

La première chose qui la frappa au moment de mettre le pied dehors fut le vent. Il était doux, agréable, comme une caresse qui apaisait son mal de tête naissant. Des mains douces qui touchaient ses cheveux et son cou avec la tendresse d’un amant. Elle rit, il lui fallait vraiment rencontrer quelqu’un si le vent en était è lui faire parvenir de telles fantaisies. Malgré sa journée chargée, elle n’avait aucune envie de rentrée chez elle, encore moins de dormir. Elle avait toujours été un oiseau de nuit de toute manière. Elle trouvait que l’obscurité apportait un charme à cette ville, comme si la noirceur avalait en ses ombres les déchets et terreurs du jour. Dans le jour tout est clair, présent, la noirceur, elle, voile bien des choses. Pour plusieurs cela semble être de la couardise que de vivre dans les ténèbres…peut-être…après ce qu’elle avait vécu, voir était pour elle un sens de très mauvais goût….ignorance is a bliss. Ce que l’on ne voit pas ne fait pas mal…du moins elle préférait se le dire ainsi…cela peut sembler lâche, cela peut sembler faible…et alors? Quand on a trop souvent essayé de rester fort voilà ce qui arrive…on finit avec une armure solide comme le rock, mais à l’intérieur, flétrie et fragile.

Ses pas la guidèrent machinalement vers son endroit préféré, la rivière…elle ne savait pas trop ce qui l’attirait tant dans l’eau…le son mélodieux de sa course folle? Le fait que  l’eau soit si cristalline lui rappelait la pureté…si loin du rouge du sang…si loin de cette petite chambre… si loin de l’odeur de la mort…Un frisson la parcourut. Elle ferma les yeux les mains sur les oreilles pour taire le hurlement qui explosait dans sa tête. Il lui fallait se calmer, la rivière arrivait toujours à l’apaisé, elle s’y perdait, parfois elle laissait le courant battre son corps jusqu’à l’épuisement. La lisière se dessina finalement devant elle et le bruit caractéristique de la rivière commença à faire bourdonner ses oreilles. Elle avança jusqu’aux roches qui cerclaient l’eau comme un lit. L’eau bouillonnait là où de petites cascades c’étaient formées. L’eau semblait sombre malgré la lune qui brillait comme de petites étoiles sur ce tapis aqueux. Les arbres l’encerclaient comme de gigantesques gardiens de la nuit, silencieux et imposants gardant en leurs branches et feuillages le secret des âmes esseulées.

Vivianne retira ses chaussures et glissa ses pieds dans l’eau froide un léger picotement s’emparant de ses orteils alors que l’eau la frappait agressivement définitivement choqué que son cours soit ainsi dérangé. Cela faisait un moment qu’elle n’était pas venue ici, comme c’était agréable de pouvoir reconnecté avec la nature une fois de temps en temps…pour un moment tout oublié, le loyer, l’épicerie, le centre….le sang…les cris…l’odeur….la mort… Elle ferma les yeux se glissant un peu plus dans l’eau, son jeans collant sur elle comme pour se protéger du froid venant lui soutiré sa chaleur comme un parasite.

Quand elle releva la tête pour regarder la forêt, elle vit une silhouette appuyé contre un arbre, malgré l’obscurité Vivianne constata qu’il s’agissait d’une femme et que celle-ci la regardait. Vivianne se mordit la lèvre un peu gênée, elle avait l’impression d’être mise à nue, comme si quelqu’un était entré dans son jardin secret, comme si son petit rituel venait d’être aperçut perdant ainsi toute l’intimité lui étant nécessaire…oh, bien sur cette femme n’avait rien fait, elle était juste là. Qui sait si elle-même n’avait pas ruiné la solitude de cette femme. Pendant un instant elles se toisèrent mutuellement sans qu’un seul son ne viennent éclater le malaise…Vivianne s’extirpa alors de l’eau restant nue pied le gazon caressant ses pieds tentant de les attraper. Elle avança vers l’inconnue ne sachant trop pourquoi…comme si elle avait besoin de s’expliquer, se justifier.

-Bonsoir, désolé de dérangée, je suis peu habituée de voir des gens ici aussi tard…après tout, les médias font du bon boulot à nous dissuadez de sortir seuls la nuit…Je m’appelle Vivianne…étant complice de l’intimité que nous offre ces lieux je me disais qu’il serait probablement nécessaire d’établir un horaire si l’on veut en profiter calmement.


Dit-elle à la blague avec un sourire radieux. Une partie d’elle se sentait attirée par le fait que d’autres partages son appel de la nuit et du calme de la rivière. Elle était si souvent seule, non pas physiquement bien sûr…mais si peu de gens partageaient l’espace intérieur qu’elle vivait, si peu comprenait ce besoin insatiable de solitude…cette femme, cette inconnue vivait-elle aussi ce besoin où n’était-ce qu’un adon de la croisé ici?
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Message par Kaliska Kishi Ven 12 Déc - 18:00

Kiska et Vivianne
Au clair de la lune...



Kaliska n'avait point bougé depuis un long moment, les yeux rivés aux flammes qui lui offraient une danse qu'elle seule semblait comprendre. Parfois, elle esquivait un rapide geste, ce moment qui brisait sa solitude pour jeter du bois aux flammes qui s'empressaient de la dévorer. Les flammes crépitaient doucement, rajoutant sa musique à la rivière qui cascadait et au vent qui chatouillait les feuilles. Pendant un bref instant, elle avait fermé les yeux, cachant le vert forestier derrière ses paupières avant de lever les yeux au ciel, observant la lune bien ronde sur sa toile scintillante.

Elle aurait pu rester ici des heurs, voir des jours et des mois, ne bougeant jamais de sa position, elle aurait aimé se transformer en pierre pour pouvoir à nouveau sentir les rayons du soleil caresser encore une fois sa peau froide. Mais elle eut un rire ironique, se sentait-elle si nostalgique ? Son regard glissa sur le court d'eau, il y à peine trois siècles, sa famille, sa tribu vivaient ici, roi et maître de ces lieux. Elle grogna pour elle-même, comment le tout était-il arrivé ? La guerre et ces maudit français...

Elle soupire une nouvelle fois, elle ne pouvait plus les détester, ils n'étaient déjà plus là.

Ce fut le doux froissement de vêtements qui la tira de sa nostalgie, ramenant la Gangrel dans une réalité bien plus proche. Elle tendit l'oreille, écoutant les légers pas prendre la direction de la rivière puis au bout de quelques minutes, elle distingua une menue silhouette. Le vent lui porta l'effluve de sa jeune personne, délicate et sucré, féminine. De son point d'observation, elle l'épie, elle l'étudie et ne peut s'empêcher de se sentir attirer par une si succulente et exquise personne. Cette jeune femme semble réveiller en elle de vielle émotions donc elle aurait cru oublier, était-ce du a l'étrange ressemblance de sa jeune sœur ? Tout deux semblaient dégager la même atmosphère de douceur. Mais la bête semble chasser le tout, aidant a retrouver la réalité, elle détestait se sentir ainsi, faible et presque dépendante de ses vieux souvenirs.

Son regard sauvage glisse sur son corps, observe le dos donné si inoffensif, les épaules étroites, sa nuque au travers sa fine chevelure qui lui semble blanche au clair de lune. Elle s'imagine pendant un court instant l'agripper et pencher a tête, mordant a plein dent dans sa chair si pâle. D'un revers de main mental, elle ramène la bête en laisse.

Pendant un moment, elle se demande pourquoi la jeune femme se trouve ici, qu'elle est son but, un bain nocturne ? Mais elle remarque l'épuisement chez elle, les cernes qui marquent ces yeux. Kaliska pense à quitter, partir sans se faire remarquer, oublier la jeune femme et le feu, retourner à la grotte, mais étrangement, elle ne fait aucun geste pour bouger, pour s'éclipser dans les ombres. Puis finalement, la jeune femme la remarque et l'amérindienne ne fait que la dévorer du regard. Il y a un instant où elle voit l'hésitation, puis l'ange s'approche de son coin, s'approche d'elle au lieu de prendre la fuite.

Elle aurait peut-être du...

L'amérindienne vampirique finie par glisser les jambes vers le sol, prenant une position de jambe croisée et redresse son dos, pendant que la voix de l'ange s'élève aussi douce que son parfum. Elle n'ose dire un mot, mais invite la demoiselle à prendre place autour du feu, peu importe sa place, elle peut la voir et la sentir. Puis finalement, elle parle, laissant entendre l'accent de sa terre natal résonner un peu.

-Vous ne me déranger pas, rare son celui qui le font et vous êtes loin des adolescents qui viennent boire et fumée... Et vous n'en faites pas, si vous ne désirer pas de ma présence, la prochaine fois vous ne la verrais pas...

Elle garde le silence, laissant à son tour un sourire moqueur s'étirer sur ses lèvres et accentuer un peu plus ses cicatrices, beaucoup plus visibles maintenant que l'ange, c'était rapprocher. Sa chevelure sombre et ses dreads lui donnaient un air encore plus sauvage, en plus de son regard fauve qui ne quittait aucunement la jeune femme. Mais portant, il n'y avait aucune agressivité chez elle, elle dégageait plutôt l'acceptation de la petite chose qui c'était trouver assez courageuse pour approcher le roi de la forêt. Puis elle reprit :

-Mais en parlant de médias, pourquoi une si jeune et belle femme se trouve à l'extérieur à cette heure-ci ? N'est-ce pas dangereux ? Pour vous...



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Message par Vivianne Lambert Ven 12 Déc - 18:27

La jeune femme tourna la tête vers les flammes léchant le bois avec avidité. Ses orteils légèrement bleuis par la rivière semblaient absorber la chaleur avec contentement. On aurait pu dire que la femme maintenant dévoilé par les flammes, était son opposé total. Une allure sauvage, féline, une peau mat surement du a ses origines que Vivianne devinait amérindienne…une tignasse sombre, des cicatrices décoraient son corps et pourtant, Vivianne ne pouvait s’empêcher d’y trouver une beauté naturelle, animale. La jeune femme s’agenouilla face à l’inconnue.

Le regard de la femme était soutenue, aucun clignements ne venant interféré, ceci eut tôt fait de rendre Vivianne légèrement mal à l’aise, elle baissa le regard vers le feu replaçant avec délicatesse une mèche doré derrière son oreille. Elle pouvait soutenir le regard d’un tueur, d’un violeur…mais hors des enceintes du centre, dans sa vie privé, elle n’avait pas la même intensité, elle était si discrète que bien souvent on ne la remarquait pas, mais ici, elles étaient seules, ici elle accaparait l’attention entière d’une personne et ça, elle n’y était nullement habituée.

-J’ai passé l’âge de déraison je crois, plutôt, je n’en ai jamais compris le but, perdre tous ses moyens est quelque chose qui ne m’attire peu…et non…pas que votre présence me gêne, je suis simplement peu habitué de voir des gens ici, du moins des gens seuls, j’aurais compris votre désir de conserver cette quiétude pour vous, cet endroit est un refuge magnifique, quand on vit avec le bitumes et les édifices froids de la ville, la rivière semble un véritable havre de paix.

Dit-elle plongeant son regard vert sur la femme. Quelque chose en elle l’attirait, un espèce de contrôle qui émanait d’elle…le contrôle, pendant si longtemps elle avait essayé de se maîtriser, comprendre son corps, comment était-ce de savoir que chaque parcelles de notre personne répondraient è nos demandes. Comment serait-ce si l’on pouvait taire le passé, effacé ce qui nous déplais, colorié sur les mémoires qui nous maintiennent en vie…

Pendant un temps, Vivianne était perdu dans sa tête, son regard se promenant sur son interlocutrice un peu dans la vague, sa chevelure ondulant avec la brise voilant par moment son regard. La voix de la femme la tira néanmoins vers la réalité à nouveau. Elle sembla un instant confuse puis sourit…un sourire doux, timide du compliment surtout…

-Dans le domaine où je travaille…je dirais que la peur a fait place à l’acceptation…être seule change peu de chose, si l’on vous désire du mal, il y a bien des manières de vous atteindre…de toute manière, à quoi bon vivre terrer chez soi dans la peur des si et des peut-être….je préfère une courte vie remplis et libre qu’une éternité emmurer… Mais vous ici…je me trompe? Sinon vous ne seriez pas ici, sinon vous seriez comme la majorité des gens à lire le journal et écoutez les infos relatant les morts atroces de promeneurs solitaires….vos yeux ne sont pas ceux de quelqu’un qui fuis la peur…ils l’acceptent.

Pendant un instant les traits de Vivianne avait été plus dur, plus sérieux alors qu’elle étudiait le regard de la femme face à elle et dans ses yeux la même lueur qu’elle se reconnaissait chaque matin face à la glace…l’acceptation. Elle n’avait aucune idée de comment réagirait la femme face à cela, après tout personne n’aimait que l’on tente de les deviner, Vivianne le faisait naturellement, jamais de manière à blesser…elle aimait comprendre.

-Je…pardon je dois vous sembler terriblement intrusive, je n’ai pas saisis votre nom…je me suis présenté? Vivianne? Pardon parfois je suis un peu dans la lune il m’arrive de m’éclipser là-haut avec elle un moment.

Dit-elle riant nerveusement, néanmoins son rire avait quelque chose de cristallin…mais aussi de brisé, un rire qui avait autrefois raisonné avec joie, mais maintenant il ne s’agissait que d’un écho fade…pâle.
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Message par Kaliska Kishi Ven 12 Déc - 20:40

Kiska et Vivianne
Au clair de la lune...



Quand son oppose baisa la tête, Kaliska comprit immédiatement qu'elle l'avait troublée. Seulement a ce moment-ci que la Gangrel détourna les yeux a son tour, glissant sur les flammes dansantes et dévorantes. Comme toujours, elle ne ressentit pas le besoin de combler le vide, complètement satisfaite dans ceci malgré la présence de l'ange inconnue. Elle laissa pourtant la mélodieuse voix la bercer avec le son de la nature, gardant pourtant les yeux encore accrochés aux flammes, dégageant une aura plus nonchalante. Elle ne leva pas les yeux sur son interlocutrice, fixant toujours l'oranger au centre d'eux, répondant presque docilement aux paroles.

-Je ne comprends pas le désire des humains de vivre dans la crasse de la ville. Je préfère de loin la vie en foret. Je suis une âme nomade, que se soit ici, prés de cette rivière ou au centre de cet foret, ici ces chez-moi...

Elle lève enfin les yeux, observant dans un nouveau silence – cette fois-ci partager – son interlocutrice. Il n'avait qu'une seule et unique chose qui lui venait en tête avec cette femme, l'innocence et la pureté. Elle lui donnait ce sentiment, cette étrange de vouloir protéger une chose fragile. Elle eut envie de grogner, mais retient le tout bien au fond de sa gorge, ne voulant pas attirer davantage l'attention sur elle. Pas qu'elle cherchait à se cacher, mais il était inutile de crier sur tous les toits et elle savait parfaitement comment gérer si le tout dérapait.

Son regard s'accrocha au filet doré qui volait gracieusement au vent de minuit. Cet air si lointain sur son visage l'attira davantage, peu de gens pouvait et voulait rester à ses côtés, ressentant la bête qui sommeillait en elle. Pour l'instant, il n'y avait que deux personnes, ce cygne rêveur devant elle et ce gamin qui la harcelait pour des histoires. Pendant les nouvelles paroles échangées, la vampire releva une jambe, posant pieds nues sur le sol tiède et y appuya son corps. Elle souffle la mèche rebelle tombe sur son visage et son regard. Un sourire en coin se dessine de plus en plus que la jeune femme parle.

Son autre main vient doucement s'enfoncer dans la terre meuble, dessinant vaguement dans cette dernière, plus habituer à occuper sa main qu'autre chose. Toujours silencieuse, elle écoute les explications, mais pourtant, la femme sauvage ne semblait point l'avoir mal prit, loin de la même, elle semblait amusée que quelqu'un semble vouloir l'étudier et y mettre une quelconque étiquette.

Le prédateur était amusé...

-Je ne suis pas offensée, plutôt amusée, il est rare qu'on essaye de me lire et de me comprendre. On me nomme Kaliska par ici. Mais je vous offre un conseil, je suis très ouverte d'esprit et peu de choses me dérangent et le vôtre, est-il assez ouvert ?

Elle se tut, tournant la tête vers la forêt qui bordait la rivière attirer par un son qui n'était point là. Elle détecte assez rapidement la présence qui si cache, tapis dans l'ombre écoutant placidement la conversation. Elle plisse les yeux et sent une deuxième présence, presque cachée par la première qui est beaucoup plus suave et animale. Elle laisse échapper un faible grognement et la présence finit par se remettre à bouger, se glissant dans le dos de sa maitresse. Il fait à peine entendre le bruissement des branches sur son passage. Elle vampire s'avance un peu, laissant de la place entre elle et l'arbre mort pour que le loup si glisse, laissant entrevoir sa fourrure mi-argentée se refléter sous les flammes. Il vient s'enrouler autour d'elle, laissant parfaitement apparaitre sa longue queue touffue aux yeux de l'humaine. Mais pourtant, sa tête semble rester invisible, s'aillant rapidement glisser dans l'ouverture de sa jambe relever, déposant sa tête et un étrange paquet sur sa cuisse gauche.

Devant les yeux de la jeune femme, le corps de la femme semble se détendre au contact du loup. Pour plusieurs, il aurait pu passer pour un gros chien, a la limite à un huskie, pour ceux qui connaissaient ceci, il aurait reconnu immédiatement le loup pure sang qui s'était enrouler docilement et ses mêmes gens, auraient été épaté de la grosseur du loup, presque deux fois plus gros que la normale d'un loup originaire d'ici. Le bras qui était sur son genou se retire et vient plonger dans la fourrure du large loup et l'autre vient se poser sur le faible corps qui se tortille en laissant entendre un son de chiot. Il semble s'apaiser, et venir mordiller les doigts.

-J'espère que sa présence ne vous dérangera pas... Laisse-t-elle échapper.

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