Valentine est une superbe femme, adorant faire baver les hommes, et surtout les femmes, devant son corps aux formes délicates et envoûtantes. Elle n'hésite donc pas une seule seconde à éveiller le désir et le mystère de ceux qui l'entoure afin de faire avancer sa cause. Ses tenues vestimentaires sont donc préparées en conséquence : Manteaux et corsets en cuir, combinaisons moulantes, cheveux longs et lisses, peau pâle, grandes bottines de cuirs, Des tenues aussi aguichantes que provocatrices pour le plaisir...des tenues plus " formelles " pour ses activités criminelles. Elle adore le cuir et le porte très bien.

Dans le privé...Elle porte des robes, des zentaï, du cuir...ou rien du tout ! Ses hommes de main, des ghouls pour certains, des vampires pour de rares autres, des humains pour la majorité, ont l'habitude et ils sont rares à ne pas savourer ce travail, pour des raisons évidentes...Elle ne cache pas sa lubricité et l'affiche à la première occasion.

Valentine est un étrange mélange entre une politicienne en campagne électorale, une pointure du crime et une séductrice. Elle est impitoyable en affaires, lubrique dans le privé, cruelle sans arrêt. Elle assume parfaitement sa décadence, qu'elle utilise à la fois comme arme et comme moyen d'obtenir ce qu'elle veut. Sa lubricité est pour elle aussi importante que sa soif de sang. Elle est également d'une ambition sans bornes et connaît toutes les techniques et les jeux du pouvoir pour obtenir ce qu'elle veut...

Comme tout Vampire qui se respecte, Valentine aime le plaisir sous toutes ses formes et s'avère capable de nombreuses choses pour goûter à l'un d'entre eux, pour autant qu'il aura su éveiller chez elle la convoitise. Ces plaisirs de la non-vie que l'on peut lui proposer agissent sur elle comme une drogue dont elle peut se sentir en manque, pour autant que son esprit ne lui insuffle pas quelque chose de préférable.

Valentine aime faire souffrir, et cela jusqu'à la dernière goutte. C'est comme si la peur, la frayeur, l'impression d'horreur qui se dessine sur les visages la nourrissent, l'abreuve d'une délectable boisson, presque aussi délicieux que le sang. Et tant qu'elle n'en a pas tiré tout son "nectar", la vampire est capable de rester près de sa victime, continuant de le torturer, jusqu'à le vider totalement.

Pour finir, elle n'a que du mépris pour les hommes, qu'elle juge impurs, indignes, infidèles et les accuse de tous les maux si nécessaire, préférant de loin la douceur d'une poitrine délicate d'une jeune femme...

" Ma vie ? Hé bien...j'ai eue une vie...ordinaire...avec des parents aimants...une vie de joie et d'allégresse...Non mais écoutez-vous, voilà que je parle comme un pauvre type en fin de vie...Personnellement je n'ai pas à me soucier de ça mais...toi...Tu devrais m'écouter, écouter ma petite histoire...écoutes-bien, tu vivras plus longtemps...Si, si crois-moi...tu vivras plus longtemps...

Je suis née...là...où je suis née, cette information n'a aucune valeur...du moins, le lieu de ma naissance humaine...C'est mon autre naissance...qui a une grande importance...Je me souviens, mes parents tenaient une station-service...Je me souviens aussi que l'école, bien que j'avais des résultats supérieurs à la moyenne, m'ennuyait...mais la nature m'avait gâtée...Je pouvais jouir d'une grande beauté, déjà à cette époque...une beauté précoce...Une beauté qui excitait non seulement mes camarades...mais également certains de mes professeurs...C'est vers cette époque de ma vie, que j'ai découvert que j'avais comme un talent inné pour mettre les hommes à mes pieds...Un talent pour lesquelles on me jalousait..surtout les bimbos de vestiaire et autres pots de peinture gonflés à la silicone et au Botox...Personnellement je n'ai jamais eue besoin de tels artifices, ma beauté me permettait de m'ouvrir toutes les portes et je ne me privais pas pour l'utiliser à des fins, que je savais, intéressantes...

Avec ma beauté précoce et mon intellect pour profiter de ma situation, j'ai très vite compris que je pouvais suivre une autre voie que celle de la petite femme travailleuse modèle...J'avais du caractère, j'étais intelligente, possédait un corps de rêve que j'entretenais, que je rendais fort et souple, et surtout les connaissances nécessaires pour obtenir ce qui me faisait envie. Je ne peux pas dire que j'étais une fille capricieuse mais quand je voulais quelque chose...Crois-moi, je l'obtenais...

C'est donc à 18 ans, un bac avec mention en poche que j'ai décidé de quitter le trou minable qui m'avait servi de foyer...Pour aller à la maison...Oui..la maison...pas la masure dans laquelle j'ai vécue durant mon enfance..Il y a un dicton que j'ai inventée : " La maison n'est pas forcément l'endroit où l'on est né. Ça peut être un endroit qu'on aime...un endroit où l'on sait qui on est ". Je suis la parfaite représentation de ce dicton...J'ai abandonnée mes origines médiocres pour m’élever...et j'y suis arrivée...C'est donc comme ça..que l'on m'a retrouvée à Houston, au Texas...Mon bac ne m'avait visiblement servie à rien, vu que la seule chose qui m'avait permis de survivre était mon corps...J'ai donc commencée une carrière exotique sous la tutelle de " Madame ", une maquerelle de Houston au réseau de prostitution à cinq-mille dollars, la nuit...Danseuse nue, le jour, prostituée la nuit...Je gagnais bien ma vie...Et comme " Madame " le disait si bien : " Le temps s'est de l'argent ". Aucun doute, j'aimais le sexe et j'étais douée pour ce que je faisais...Seule condition de travail que j'avais imposée à mon employeur, en échange de mon " professionnalisme " : Me laisser choisir mes clients...J'en avais marre de servir de vide-caisson aux truands et aux hommes en général. Les hommes...Si malléables, si faibles d'esprit...Prends-en un par les roustons et tu en fais ta chienne...J'ai vue tellement de queues dans ma vie que j'ai finie par en être dégoûtée, cette chose pendouillante, similaire à un ver bouffi et flasque...Euurk...Mais au fond de moi..j'ai toujours été lesbienne...Enfin bref...J'ai donc continué ma carrière auprès de " Madame " qui m'avait assignée à son réseau spécial : marchandise de choix, qualité supérieure. Comme le voulait la patronne...On devait porter un nom de code, au cas où les flics surveilleraient " Madame ". Le mien était " La Mante Religieuse ". Même encore maintenant, ce nom m'amuse...Mais j'ignorais que ce nom avait fait le tour de la ville...et des vampires...C'est comme ça que je l'ai rencontrée...elle...si belle, si douce, si jeune, mon âge...enfin...physiquement...Une belle robe rouge bordeaux, les cheveux aubruns, un regard angélique...Elle ne m'a jamais donnée son nom et je ne l'ai jamais revue...mais...je me souviendrais d'elle, toute ma vie...Elle est venue, une nuit, au club...demandant ce à " Madame " ce qu'elle avait de meilleur comme marchandise féminine...Bien entendu...J'étais dans le lot demandé...Elle m'a regardée longtemps, elle m'inspectait...et moi...je me retenais de gémir et me toucher en sentant sa présence à mes cotés, je pouvais presque sentir sa respiration, c'était une sensation grandiose...Je finis par fermer les yeux, tellement c'était agréable...elle m'avait comme envoûtée...Elle me choisit moi, aucune autre...moi...Elle m'amena dans la chambre et là..j'ai connue la nuit la plus douce et la plus excitante de toute mon existence...Jamais...je n'avais ressentie ça..et j'ai bien peur de ne plus jamais le ressentir un jour..mais je l'ai vécu...et cette nuit marqua le début de ma non-vie...

Lorsque j'ai ouvert les yeux...Elle n'était plus là...mais elle m'avait laissée son cadeau...son offrande...son paiement pour cette nuit magique...L'avais-je comblée ? L'avais-je satisfaite ? Jamais je ne le saurais...mais quoiqu'il en soit...je n'étais plus humaine...j'étais bien plus...Bien entendu...je ne savais pas ce que j'étais devenue...je n'en avais pas la moindre idée...mais quoi que c'était...ça avait faim de sang...mais aussi de sexe...Durant les deux nuits qui ont suivies, j'ai pris tous les clients possibles, hommes ou femmes afin d'assouvir mon appétit de sexe...mais en moi...la Bête...La Bête réclamait sa nourriture et comme je ne savais pas comment la nourrir...la troisième nuit...elle s'est servie...je me souviens du client...un soldat en permission qui allait retourner combattre les Nazis en France, dans quelques jours...Il s'appelait Mark...Il était mignon...sa petite frimousse blonde et ses petits yeux marrons...Mais la Bête...a ouvert sa cage...HA ! Je m'en souviens...je lui avais arraché sa queue avec mes canines...avant de le vider de son sang...et j'étais devenue ce que " Madame " avait vue en moi : Une mante religieuse...

J'ai recherché les miens après cet incident...cherchant toujours plus loin dans les ténèbres, laissant des corps sans vie et vide de sang derrière moi...Puis j'ai découvert la Camarilla, en premier ,à Las Vegas...Ils m'avaient embauchée comme strip-teaseuse pour l'un de leurs casinos...Ils savaient quel était mon clan, alors que je l'ignorais et on tenter d'en abuser...ils m'ont fait d'abord croire que j'étais une Toreador...mais j'ai découvert par la suite que j'étais une Lasombra...J'ai alors compris quelle était ma vraie place...pas au sein de la Camarilla, de ses mensonges et de sa foutue Mascarade...Nous sommes ce que nous sommes, assumons-le...savourons-le...Il était temps pour moi de rejoindre ma vraie famille, Le Sabbat...mais avant..j'avais une idée en tête...Quoi de plus beau pour une famille que de voir un des leurs, leur servir un terrain de chasse sur un plateau ? Las Vegas appartenait à la Camarilla ? Plus pour très longtemps...J'ai donc entrepris de séduire les membres du conseil de la Camarilla de Vegas...J'ai réussi au-delà de toutes mes espérances...Moi qui pensait que les Ventrue étaient des manipulateurs-nés, capable de voir la trahison et le mensonge...visiblement j'étais dans l'erreur...Ils n'avaient rien vus venir...j'ai donc couché avec eux..avant de les décapiter dans leur sommeil...Bien sûr...je ne pouvais pas m'en prendre au Prince, au Shérif, ou au Régent...mais les trois morts..étaient importants et leur décès laisserait la Camarilla, agonisante...Je me souviens également avoir accompli l'acte interdit de la Diablerie, sur l'un des Ventrue...Je voulais voir ce que l'on ressentait...Evidemment...j'en ai souffert...mais j'en suis ressortie renforcée et puis au bout de dix-huit ans...la douleur a finie par s'estomper...J'avais laissée Las Vegas, aux mains du Sabbat...Ce qui me valut quelques droits...J'ai pu rejoindre New York où les effectifs ne manquaient pas...avec pour instructions de satisfaire mes moindres désirs afin de faire avancer le Sabbat...J'étais une vampire dans une nouvelle ville ayant pour instructions de me faire plaisir et t'établir un pilier pour le Sabbat...enfin un des piliers du Sabbat...je n'en étais pas la seule représentante...J'ai donc trouvée le moyen de lier mon besoin compulsif de sexe, ma soif et mes instructions dans un seul cocktail : Le crime organisé...Au bout de dix ans...j'avais établi un réseau de prostitution fiable, discret et rentable...entre autres activités criminelles, comme la drogue et l'extorsion...mais je n'offrais mes services qu'aux femmes, les hommes pouvaient repartir la queue entre les jambes, ils n'auraient jamais trouver satisfaction...

Oh...tu veux savoir comment mon affaire a démarrée ? C'est bien simple...Il me fallait des jeunes femmes, belles et douces...j'ai donc trouvée ma marchandise...là...où personne n'aurait pu y penser...Tu te souviens du sanglant massacre du Couvent St-Phillipe, à Staten Island...Ha ! Les journaux parlaient d'un groupe de truands venus commettre le massacre sans motif apparent...mais la vérité était toute autre...J'ai réussi, avec l'aide du Sabbat, à devenir bonne sœur...il m'aura fallu à peine 9 mois pour que toutes les jeunes recrues du Couvent, malgré leur vœu de chasteté, n'aient d'yeux que pour moi et ne se sentent plus en ma présence...De la même façon que je ne me sentais plus quand j'ai rencontrée ma sire...Puis les unes après les autres, je les ai " converties " à cette vie...puis le sang de leurs anciennes camarades les a nourries...Elles sont devenues mes gagneuses par amour pour ma personne...et mon organisation s'est bâtie autour d'elles...

Alors, inspecteur...J'ai satisfait ta curiosité ? Tu me prend pour une folle ? Alors pourquoi, je sens que toi aussi...Tu n'es pas insensible à mon charme éternel...Pourquoi je suis capable de sentir ton érection...alors que je suis assis en face de toi ? Peu importe...aucune menotte et sûrement pas ce bâtiment ne peut me retenir...Laisse-moi te rappeler pourquoi, enfant...tu avais peur du noir...."